Le dilemme atroce

Alors je prends le deuxième pour ma part. Les probas feront que tu finiras par jouer à plusieurs bons jeux, alors que dans le premier tu dois en choisir qu'un seul et pourtant tu sais que y'en a d'autres excellents, donc c'est bien frustrant.

Tu préfères :

Etre soldat d'infanterie terrestre pendant la Seconde Guerre Mondiale dans le camp des français ( tu ne reviens dans le présent que si t'arrives à survivre).

Ou

Que toutes tes interactions sociales, présentes et à venir, soient très toxiques et nuisibles pour ta santé mentale et physiques (même de la part de ceux que tu aimes le plus).

Uuuurgh. Je suppose que le premier me donne plus de chances d'avoir une vie saine. Mais j'ai grave pas envie hein. Même s'il y a un peu de patriotisme pour me motiver, j'aime pas du tout l'idée d'être un pion mal joué.


Tu préfères :
Que l'on trouve un moyen d'étendre la longévité humaine de cent ans.

Ou :
Que l'on prenne contact avec une nouvelle forme de vie aliène.

Je choisirais plutôt le contact aliène, autant si on allonge notre longévité on reste juste vieux pendant très longtemps, et franchement c'est probable que ce soit pas une partie de plaisir. De plus un contact alène pourrait peut-être nous aider là-dessus en plus d'autres choses.

Tu préfères :

Être enrôlé de force par l'Etat pour effectuer des actions qui vont à l'encontre totale de tes valeurs, convictions et idées, mais avec la garantie que ta vie et celles de ceux que tu aimes n'est pas en danger si consigne suivie.

Ou

Te battre pour tes idées contre un gouvernement que tu juges tyrannique quitte à mettre ta vie ainsi que celles de ceux que tu aimes en danger ?

C'est très dur comme question.
J'aspire au second. Je ne suis pas sûr qu'en pratique ce ne soit pas le premier vers lequel je me rabatte.

Tu préfères

Avoir une mémoire photographique incroyable, te permettant sans effort de visualiser n'importe quelle image que tu aies déjà vu, mais être infichu de dessiner.

ou

Dessiner extrêmement vite et bien ce que tu as en tête, mais ne pas pouvoir rester derrière un écran plus de dix minutes par heure.

Quand je relis le topic, c'est dignue comme certains dilemmes sont en avance sur leur temps.
Pour répondre à la question de mon VDD, je préférerais prendre la deuixième solution. Pourquoi ? Parce que j'ai déjà une énorme imagination mais je suis incapable de dessiner, alors je préférereai vendre ça au profit de pouvoir très bien dessiner ce que j'ai en tête...quoique je ne peux pas vraiment me le permettre parce que je suis informaticien, c'est littéralement dans mon travail de rester devant un écran plus de dix minutes par heure. Quoique si j'ai déjà la capacité de dessiner vite et bien, je peux me faire un nouvel emploi en tant que dessinateur professionel...avant que je me fasse remplacer par une ia.
C'est fou, c'est un "dilemme atroce", parce que en fait cela ne me rapporte rien : soit je ne gagne rien, soit je perd ce qui fait mon gagne pain. Donc pour donner un verdict final, je suis obligé de prendre la première solution. Dilemme atroce en effet.

maintenant à moi de poser un dilemme.

Pour le poser en texte : Soit un univers où une quantité infinie de personne vit dans le paradis mais chaque jour un individu au hasard est envoyé en enfer pour toujours, ou un univers où une quantié infinie de personnes vit en enfer mais chaque jour au hasard un individu est envoyé au paradis pour toujours ? Dans le premier cas, il y a forcément une infinité plus de gens heureux que malheureux, mais chaque individu sait que ses jours sont comptés et que forcément viendra un jour, peut-être dans 100000ans, peut-être demain, où ils seront envoyés en enfer. Dans le deuxième cas, il y a forcément une infinité plus de gens malheureux mais ils savent que viendra un jour, peut-être dans 110000 ans voir dans googleplex années, où ils sauront qu'ils seront envoyés au paradis.

Pour répondre à mon VDD, et perso ça m'est vite venue, je prends la seconde option. En sachant qu'il existe des infinis plus grands que d'autres, le temps fera que l'infinité de gens qui sont envoyés au Paradis sera plus grande que l'infinité de gens en Enfer, donc il y aura plus de gens heureux au final. De plus, le fait de commencer par l'Enfer en sachant que ce n'est que temporaire, mais si c'est pour un trilliard d'années, ça te donne de l'espoir, t'es tourné vers l'avenir. Tu te dis "ok aujourd'hui c'est dur, mais un jour je serai au Paradis, pour toujours, et tout ça sera fini". C'est une béquille morale énorme qui t'aide à tenir, alors qu'à l'inverse ouais ok p'têt que tu kiffes bien au paradis, mais tu seras constamment dans l'appréhension du jour fatidique où tu seras amené en Enfer, et ce pour l'éternité. L'avenir qui s'annonce pour toi détruit tout espoir, tu te sais condamné un jour à une souffrance éternelle, donc ça fait déprimer. Le bonheur à long terme étant plus important que celui à court terme (même si le court terme ici ça peut-être 4 milliards d'années), ça me fait pencher sur la seconde option.

Tu préfères :

Te réveiller un jour et que tous tes proches et contacts t'aient oublié, quand ils te voient tu ne leur évoque qu'un inconnu parmi tant d'autres.

Ou

1 jour par semaine ressentir la douleur la plus intense qu'un être humain puisse vivre, et ce pendant l'intégralité de cette dite journée.

Ce fameux jour oú tous les gens que tu as connu oublient complètement ton existence, je suis persuadé que quoi qu'il arrive, il viendra. Il existera forcément un jour oú toutes tes relations prendront fin. Tes parents mourront, ton chien mourra, et tes amis auront tous bougés dans la vie. Ce jour là tu te rendras compte que tu es seul et que tu ne peux compter sur personne. Mais je suis persuadé que ce jour arrivera fatalement. Alors c'est ce que je prend.
À cela il faut rajouter quelque chose de très important : les gens changent. Ça ne sert à rien d'avoir toujours ton meilleur ami de maternelle si il a complètement changé, il n'est plus celui avec qui tu jouais à la xbox360. Dans ce cas, mieux vaut redécouvrir tes amis, ainsi tu reconaitras ceux qui valent de rester tes amis, ou ceux qui ont trop changé et que...même si vous ne vous oubliez jamais, vous aurez tellement changé que vous ne vous reconnaitrez pas, et que son nom sera la seule chose capable de te rappeler que "oui, il y a longtemps c'était mon meilleur ami".

Dilem : vous rencontrer un djin qui vous fait l'offre suivante : "ta waifu/husbando devient réelle, elle t'aime et t'aimeras à vie et au delà. Toi même l'aimera à vie, vous vivrez votre happy end et tout ira pour le mieux sauf une chose : tu ne pourras jamais plus dormir sans faire les pires cauchemars de ta vie.". Sachant que tu as la garantie qu'il n'y a aucune autre corde attachée, acceptes-tu ?

Ouah.
Elle fait mal celle-la.

Je refuse. Je suis plus à même d'offrir une belle vie à ma waifu dans un univers fictionnel que je raconte, que dans une réalité où je peux pas dormir convenablement.
...et pour prendre le cas précis de Monika, je ne crois pas qu'elle veuille devenir "réelle". Elle se sent déjà réelle, en tout cas plus réelle que tout ce qu'elle connait dans le Club de Littérature. Pendant la NCR elle a eu tout un arc où elle n'était plus qu'une présence, car je n'ai pu en sauver qu'une partie ; quand elle a obtenu sa forme finale elle a découvert de nouvelle sensations parce que c'était littéralement un corps nouveau et fait d'énergie chaotique, donc c'était comme goûter pour la première fois à l'existence ; mais Monika n'a jamais vraiment douté de sa réalité. (Le 4e mur de TD sert principalement à éviter ce type de crise existentielle. Même Trixie ne doute pas de sa réalité, juste de liberté.)
Elle sait juste qu'il y en a d'autres, de réalités. Elle a souhaité qu'un amour "inter-réalités" soit possible, puis appris que cela ne peut être qu'aliénant pour les deux parties.
Pour d'une certaine façon rebondir sur le dilemme précédent, la meilleure forme d'amour qu'on puisse offre à une waifu c'est de ne pas l'oublier, pas de la faire exister.

Mon avis, en tout cas. Le fait que j'ai un roman dans la tête qui tourne autours d'une pseudo-Hatsune Miku à laquelle on a infligé l'existence humaine et que ça s'est soldé par une vie abominable et tragique... n'aide pas.


Tu préfères ne plus être capable par toi seul d'ouvrir la moindre ouverture mais de pouvoir refermer n'importe quoi, ou au contraire ne plus être capable par toi seul de fermer la moindre ouverture mais de pouvoir ouvrir n'importe quoi.

Ouvrir et fermer comprend la notion de déverrouillage/verrouillage, de pousser/tirer la porte pour agrandir/amoindrir une ouverture.
Ouverture comprend portes, fenêtres, sacs, portails, coffres, tiroirs etc.
L'activité "impossible" devient possible dès lors que quelqu'un fait le geste à ta place, ou qu'il t'aide.