Awazim Silverback

Attaques de corps à corps:
Attaque de fourche; Une simple attaque basique, laissant venir l’adversaire à lui puis esquive au dernier moment pour planter son bâton dans le corps de l’adversaire. Simple et efficace.  
Dégâts, légers à modérés suivant le type d’adversaire.

Spirale défensive; Awazim fait tournoyer son bâton face à lui. En se déplaçant. À cette vitesse toute tentative de percer la défense se solde par un gros raclage de face. C’est principalement une technique de défense. Dégâts, aucun sauf si l’ennemi est assez idiot pour se mettre dedans!

Attaque toupie; Awazim se met à tournoyer sur lui-même en avançant sur l’ennemi faisant tournoyer son bâton à l’horizontale autour de lui et sa queue est maintenue à l’horizontale également. Il devient littéralement une mini-tornade, permettant de toucher à la fois le haut et le bas du corps de l’adversaire. Idéal contre les ennemis plus grands qu’Awazim mais il l’utilise peu car cette attaque lui demande pas mal d’énergie. Dégât modérés à lourds.

Attaque brise-crâne; Awazim s’accroupi puis se propulse dans les airs grâce à la poussée de ses jambes et de sa queue, pour retomber munit de son bâton sur la tête de son adversaire afin de l’écraser dessus. Dégâts modérés à lourds.

Attaque en éventail; Awazim se projette en avant et retombe en faisant un 360° sur lui-même, tenant son bâton à bout de bras et balaye les adversaires autour de lui. Dégâts légers à modérés.

Attaque Armageddon; La plus puissante attaque d’Awazim mais aussi la plus éprouvante pour lui car elle demande une grande quantité d’énergie à fournir d’un coup. Awazim  tourne très rapidement autour de l’adversaire en infligeant un combo de coups porté sur tout le corps de l’adversaire à l’aide de son bâton, de sa queue et de ses pieds, l’attaque se termine par un puissant empalement de l’adversaire. Si cette attaque venait à échouer, Awazim n’aura d’autre choix que de s’éloigner du  combat ou fuir pour récupérer. Dégâts lourds à mortel.

Attaque à distance;
Lapidation; Awazim lance tout ce qui lui tombe sous la main avec ses deux mains et sa queue et arrose l’adversaire d’une pluie de projectiles. Dégâts légers à modérés suivant le type d’objets lancés

Attaque javelot; Awazim lance son bâton sur l’adversaire de toutes ses forces après un élan de quelques pas, il continue ensuite sa course sur l’adversaire et récupère son bâton. Cette attaque nécessite au moins une dizaine de mètres entre lui et l’adversaire. Dégâts modérés à lourds.

Attaque en étoile; Awazim prend un élan, exécute quelques cabrioles pour finalement se propulser dans les airs, lancer son bâton et le planter dans la tête de l’adversaire, puis récupère son arme en retombant au sol. Dégâts lourds.

À part la lapidation, les autres attaques à distance ne sont faisables qu’une fois, ensuite Awazim passe automatiquement en corps à corps puisqu’il fonce sur l’adversaire récupérer son bâton immédiatement après l’exécution de l’une de celles-ci.

Dans certaine conditions bien particulières il peut aussi tenter de faire une exécution furtive avec son couteau.  

Prologue; Dans son enfance, Awazim a vécu des jours paisibles avec son père dans une petite maison située dans la forêt proche de Soleanna, ils n’étaient certes pas riche mais Awazim était un enfant heureux qui ne manquait de rien. Le père d’Awazim lui donnait toute l’attention et l’amour qu’il pouvait, il lui apprit notamment la chasse, la lecture, l’écriture et tentait de forger une éducation basée sur des valeurs de respect et d’honneur. Souvent, le soir venu, il lui contait des histoires d’aventure les plus rocambolesques les unes que les autres et ses récits amusaient beaucoup Awazim et le faisait rêver, lui aussi se voyant partir à l’aventure dans de lointaines contrées.
Cette idée c’était transformée avec le temps en véritable obsession et Il voulut s’entraîner pour devenir un mercenaire ou un aventurier, bref, devenir assez fort pour parcourir le monde en quête de sensations fortes. Il demanda alors à son père l’autorisation de suivre un entrainement de combat et éventuellement de l’aider, mais celui-ci s’y opposa fermement en tentant de le convaincre que c’était une vie bien ingrate et dangereuse, évidemment, il savait de quoi il parlait. Bien sur, Awazim insista longtemps, provoquant souvent l’énervement de son père, mais sans succès. Déçu et frustré par les refus systématiques de son père, Awazim décida finalement de s’entraîner seul chaque jour dans la forêt contre l’avis de son paternel.
Un jour, son père le surprit lors d’une de ses séances et même si la méthode d’entrainement était vraiment nulle, il vit quand même la détermination et le potentiel de son fils. Après une longue discussion assez animée, le père défia Awazim et le somma de l’attaquer. Celui-ci voulant prouver sa valeur n’hésita pas une seconde, mais sa technique maladroite et son manque de discernement lui coûta une monumental correction. Malgré toutes ses tentatives pour toucher son père, celles-ci se soldaient inéluctablement par de cuisants échecs. Awazim n’oubliera jamais le sentiment d’humiliation ressenti ce jour-là, lui qui s’était tant donné, comment son père pouvait-il si facilement parer et riposter à chacune de ses attaques. Une fois Awazim calmé, le père du garçon fini par accepter mais c’est lui qui l’entraînerai, il lui apprendra les techniques d’attaque et de défense au bâton, lui faisant bien comprendre qu’il ne lui fera pas de cadeaux, que ce sera de l’intensif et qu’il n’était plus question de renoncer à partir de maintenant. Bien que ce n’était pas vraiment ce à quoi il s’attendait, Awazim accepta le marcher de son père et était très heureux et motivé. Comme convenu, l’entrainement était dur, son père ne lui accordant aucuns répits, de longues marches de plusieurs dizaines de kilomètres en forêt avec un sac de poids sur le dos, des courses d’agilité aux travers des arbres, des raclées systématiques lors de combats et biens d’autres exercices tous aussi éprouvants les-uns que les-autres. Évidemment, tout ceci n’exemptait en rien Awazim de ses autres corvées quotidiennes. Si au départ, le bût du père était clairement de le décourager, Awazim tint bon et l’entrainement commençait à porter ses fruits. Il gagnait en rapidité, en agilité et en force, ses techniques de combat aussi s’amélioraient. Les mois et les années passèrent ainsi, entre corvées et entraînements.
Jusqu’au jour ou une maladie frappa le père et fini par emporter celui-ci au bout de quelques semaines. (L’un des anneaux qu’Awazim s’est fait poser à l’oreille gauche est lié à ces événements et l’aide à ne pas oublier cette période de sa vie).

Précisions au sujet du père d’Awazim: Le père d’Awazim avait été mercenaire bien avant sa naissance et il était un excellent combattant à cette époque, c’était un singe hybride fort, craint et respecté, qui faisait partie d’une confrérie de mercenaire appelée « Ailes noires ». Une structure hiérarchisée au fonctionnement très simple. Un chef faisant autorité appelé Régent, quelques seconds conseillers, répartissant les différents contrats acceptés entre les mercenaires, et les mercenaires eux même appelé Ailes, exécutants les contrats reçus.
Leur siège était un grand et vieux manoir à flanc de falaise au bord de l’océan. Il comprenait de nombreuses chambres, une énorme salle avec en son centre une immense table ovale qui servait pour les repas, réunions et intronisation de nouveaux aspirants, des salles de sports, d’un grand jardin avec de nombreux appareils d’entrainement. Le principe premier de la confrérie était que, si la justice se monnaye, elle doit néanmoins pouvoir s’appliquer pour tous! Ceux ayant les moyens de s’offrir leurs services en avaient pour leur argent, pour les autres, moins aisés, une solution alternative était généralement trouvée, mais tout contrat devait être payé d’une manière ou d’une autre. C’était de toute façon le Régent qui après analyse avec le client et ses conseillers décidait finalement quels contrats étaient ou non acceptés. La confrérie, même si elle fonctionnait sur le principe argent contre services, défendait cependant des valeurs de justice, d’entraide et d’honneur. Ce sont ces valeurs qui à l’époque avait motivés le père d’Awazim à s’y intégrer.
Les Ailes étaient tous armée d’un bâton électrique qu’ils maniaient à la perfection. Le nom d’Aile est d’ailleurs directement lié à leur arme et à leur style de combat, celle-ci déployée, leur position d’attaque et leur rapidité donnait l’impression d’une silhouette de rapace fondant sur une proie. Il semble que l’origine de ces bâtons n’était connue que du Régent et l’information disparue à la mort de celui-ci. Le père d’Awazim lui, a simplement reçu le sien comme tous les autres membres de la confrérie lors de son intronisation à celle-ci sans aucune explication sur son origine. Plus qu’une puissante arme, c’était surtout un symbole de son appartenance à la confrérie et c’est tout ce qu’il avait à savoir. (L’intronisation se fait après plusieurs mois voir plusieurs années d’entraînements et de mise à l’épreuve).
Leur travail était généralement simple, ils étaient chargés la plupart du temps de traquer des voleurs pour les remettre à la justice, de retrouver des biens ou des personnes disparues et parfois de défendre des villages contre divers assaillants.
Les années passèrent, et un nouveau Régent fut désigné à la mort du précédent. À partir de ce jour, les ordres du nouveau Régent fissent que le travail au sein de la confrérie devint de plus en plus en demi-teinte. Les valeurs qui étaient cher au père d’Awazim et pour lesquelles il se battait depuis toujours s’effaçaient de plus en plus pour le seul profit et celle-ci ressemblait d’avantage chaque jour à une organisation mafieuse plus qu’à une confrérie. Extorsions, menaces, passages à tabac, exécution devenaient des méthodes normales et courantes. En effet les règles avaient changées, seul l’objectif comptait désormais, les dégâts collatéraux ne sont pas un prétexte à l’échec. En gros peut importe la manière tant que le résultat y est, un autre point avait aussi changé, seul les demandes des plus riches étaient prise en compte. Étant une Aile, il était contraint d’obéir aux ordres quels qu’ils soient et le père du dès lors souvent prendre des décisions difficiles sur le plan morale, jusqu’au jour ou, ne pouvant plus soulager sa conscience, il décida de quitter définitivement la confrérie. L’ennuie c’est que La confrérie est un engagement à vie…
Il devait préparer minutieusement sa fuite pour s’assurer qu’on ne le retrouve jamais, connaissant parfaitement les règles et le fonctionnement de la confrérie il savait qu’on ne le laisserait pas partir comme ça. Il avait lui-même du traquer d’anciennes Ailes et les ramener pour les voir ce faire exécuter pour trahison envers celle-ci, le même sort l’attendait s’il tentait simplement de fuir. Le seul moyen était de détruire suffisamment la confrérie de l’intérieur pour l’affaiblir voir de l’anéantir et espérer pouvoir leur échapper, ce serait difficile mais il savait comment s’y prendre. Après plusieurs mois de préparation et une somme astronomique d’argent déboursé, son plan était enfin prêt. Une tonne d’explosif disposé sur toutes les fondations du bâtiment ainsi que sur la falaise, et un bateau prêt à partir sur la côte. La nuit du grand départ, Il s’éclipsa du manoir et embarqua sur le navire qui l’attendait, enclencha le détonateur des explosifs préalablement dissimulés lors des nuits précédentes et fit sauter sans aucun remord le bâtiment avec toute la confrérie qui n’était maintenant plus qu’un groupe de criminels et d’assassins, les plus intègres étant mort ou disparu, puis prit la mer pour ne jamais revenir, espérant avoir suffisamment déstabilisé la confrérie pour ne plus jamais y avoir affaire. L’explosion fut phénoménale et pulvérisa le manoir dans un fracas assourdissant. Avec un peu de chance, on pourrait même penser qu’il faisait partie des victimes se disait-il en regardant les décombres du manoir tomber avec un morceau de la falaise dans l’océan tandis que le bateau sur lequel il avait embarqué s’éloignait vers le large.
Il changea ensuite de nom, d’apparence, et dissimula sa véritable identité en devenant Monsieur Silverback le chasseur. Il construisit une maison dans la forêt proche de Soleanna et vivait désormais une existence solitaire. C’est à cette époque qu’il rencontra un jour une magnifique guenon hybride dont il tomba rapidement éperdument amoureux. Ce sentiment qu’il avait toujours réprimé, comme tant d’autre par le passé quand il était au sein la confrérie, était maintenant libre de pouvoir s’exprimer. Quelques temps plus tard, ils unirent leur vie et très vite eurent un fils. Un jour, Mr Silverback revenant de Soleanna avec quelques provisions entendit sa femme crier de l’intérieur de la maison. Il se précipita à l’intérieur de celle-ci et vit quatre types qu’il reconnu immédiatement comme étant des ailes autour du corps de sa femme gisant sur le sol dans une mare de sang. Ivre de rage, il se jeta sur eux et les exécuta tous sans aucune pitié puis s’effondra près du corps sans vie de sa femme. Ce qu’il pensait impossible c’était produit, La confrérie avait survécue et l’avait retrouvé.
Plutôt que de s’en prendre à lui, elle s’en était prit à ce qu’il avait de plus cher, sa famille. À ce moment, quelque chose en lui se brisa pour toujours. Il n’était plus question de fuir, La confrérie pourrai envoyer autant d’ailes qu’elle le voudrait, il les tuerait tous sans exception. De toute façon c’était peu probable que la confrérie revienne, pourquoi le ferait-elle? Elle lui avait déjà tout pris et la punition qu’elle lui avait infligée était pire qu’une exécution sommaire. Elle l’avait condamné à vivre avec le poids de la responsabilité de la mort de sa femme. Les pleures d’Awazim brisa le silence et sortit son père de la torpeur dans laquelle il se trouvait, il se rendit à l’étage et trouva l’enfant placé dans un placard. Sa femme avait eu le temps de le cacher avant l’arrivée des mercenaires, le père se retrouvait ainsi seul avec un enfant à élever. Surmontant l’immense tristesse du à la perte de sa femme, Il fit de son mieux pour l’éduquer mais sans jamais laisser filtrer la moindre information sur son passé, n’as jamais parlé de la confrérie ni de ce qu’il y faisait et encore moins de la manière d’ont il l’avait quittée, quant à la mort de la mère d’Awazim, il lui a toujours soutenu qu’elle était morte d’une forte fièvre peu après sa naissance. Tous ces événements peuvent en partie expliquer pourquoi son père fut très retissant à laisser Awazim suivre la voie du mercenariat.

Être seul; Triste et désemparé Awazim ne savait que faire, il se retrouvait seul, livré à lui-même. Il enterra son père et à partir de ce moment, tenta tant bien que mal de se débrouiller, entretenant la maison du mieux qu’il pouvait, chassant et pêchant avec plus ou moins de succès selon les jours et faisant quelques passages sporadiques dans la ville de Soleanna pour ravitailler en matière première.
Il continuait aussi de s’entraîner seul, ce n’était évidemment plus pareil sans son père et les quelques cibles et mannequins disposés ça et là dans son jardin était loin de compenser ce vide. Un autre problème se posait à lui, le manque croisant d’argent.
Se baladant dans les rues de Soleanna, Awazim réfléchissait à un moyen d’obtenir de l’argent rapidement, il n’avait jamais travaillé et l’idée ne l’emballait que très moyennement, se voyant mal vendre des fruits et légumes au marché. Soudain il surprit une altercation entre une jeune femme et un homme gras vêtu de manière très chic, celui-ci réclamait de l’argent à la jeune femme qui entre deux sanglots affirmait n’avoir que de quoi subsister. Il était question d’arriérés de loyer, d’intérêts, du blabla auquel Awazim ne comprenait pas grand-chose. La jeune femme suppliait l’homme de lui laisser un peu de temps mais celui-ci ne voulait rien entendre et exigeait son dû. La jeune femme finit par lui céder tout l’argent qu’elle possédait et l’homme s’en alla en proférant toutes sortes de menaces si elle ne lui payait pas le reste rapidement, laissant la femme en pleure sur le pas de sa porte, celle-ci se demandant à voix haute comment elle allait bien pouvoir faire vivre sa famille maintenant.
Awazim choqué par cette scène décida de suivre ce gros bonhomme peu sympathique, l’homme s’arrêta près d’un marchant de boisson et s’en offrit une en sortant un énorme portefeuille pour payer. Ce type se montrait hautain et arrogant avec le pauvre marchand, déblatérant qu’il n’était qu’un parasite vivant aux crochets des gens comme lui, le marchand lui, semblait accepter cette attitude sans broncher, puis, l’homme partit s'asseoir sur un banc. Awazim s’installa discrètement derrière lui sur un autre banc opposé, l’attitude de ce type le révulsait. Si Awazim avait une furieuse envie de corriger se gros lard, une autre idée lui vint en tête. Il se calma, puis glissa subrepticement sa queue dans la poche du type trop absorbé par sa boisson pour s’en rendre compte et subtilisa son portefeuille, attendit quelques secondes puis s’éloigna finalement. Quelques rues plus loin, Awazim regarda son butin, il n’avait jamais eu autant d’argent sur lui auparavant…
Sa conscience le travaillait, même si ce sale type le méritait amplement, c’était du vol. Il pensa à rendre l’argent mais décida finalement qu’il le rendrait plutôt à la jeune femme de tout à l’heure, et retourna vers la maison de celle-ci. La femme était retourné à l’intérieur de son habitation, Awazim l’aperçu à travers une des vitres de la fenêtre en pleure sur une chaise, il prit la liasse de billets, ne s’en  gardant que quelques-uns pour lui et glissa le reste sous la porte de la maison. Sur ce, il s’éloigna avec une partie de sa conscience apaisée. Sur le chemin du retour il réfléchissait à ce qu’il avait fait, le vol est certes mal, et il le savait, mais s’il n’est appliqué qu’à des sales types cruels et arrogants, il pourrait s’en accommoder et même aimer ça, et puis, c’était tellement facile.
Sans cette histoire, Awazim n’y aurait sans doute jamais pensé, mais à ce moment précis, il venait de trouvé son futur moyen de subsistance. Il dépouillera tout les types qui mérite une petite leçon de savoir vivre, se promettant de ne jamais s’en prendre aux pauvres ni aux gens faisant preuve de charité et de bonté envers autrui. De là, sa vie changea quelque-peu, il échangeait l’argent dérobé contre vivres et vêtements et en plus de son entrainement habituel, travailla sur tout ce qui est utile pour un voleur, la discrétion, l’habilité de ses doigts et de sa queue, ainsi que l’art du crochetage en «visitant» les riches maisons et entrepôts de Soleanna, il s'entraînera au fur et à mesure plus pour ses dons en discrétions qu'en combat finalement moins utile pour son "métier". Le second anneau de son oreille gauche est lié à ces événements.
Awazim avait finalement trouvé sa voie, s’il se voyait mercenaire il y a encore quelques temps, c’est bien dans l’art du vol et de la dissimulation qu’il excellera. À cette époque, il faut bien dire que même s’il était déjà assez doué, il devait de temps à autre fuir la ville en quatrième vitesse pour ne pas subir la colère de ceux qu’il avait tenté de détrousser.

L’étrange bâton; Un jour Awazim décida de vider la cave de sa maison, Il n’avait depuis la mort de son père, jamais mit d’ordre dans les affaires de celui-ci et tout était stocké dans cette cave poussiéreuse pleine de souvenirs. Aujourd’hui il était près à le faire, couper le cordon qui le rattachait à tous ces objets. Lors de son gros ménage, il trouva un bâton en acier rangée dans un fourreau de bois, le tout rangé dans une boîte en carton. Après quelques secondes d’hésitation, il décida de remonter ce bâton dans la maison et de l’observer de plus près.
C’est une magnifique barre métallique sculptée tout du long par d’étranges motifs, et se terminant en deux pointes parallèles de chaque côté. Au centre du bâton est incrusté un curieux mécanisme argenté avec une petite manivelle solidaire de celui-ci. Le fourreau lui est en acajou et est lui aussi sculpté à sa base d’un motif stylisé en relief représentant un oiseau aux ailes déployées entouré par des éclaires. Le fourreau comme le bâton semble ancien mais sont pourtant en parfait état. Cette étonnante barre métallique attisait toute sa curiosité, il était évident que c’était un bâton de combat mais n’en avait jamais vu de semblable au paravent et décida de l’essayer au plus tôt. Il essayera de l’utiliser lors de sa prochaine partie de chasse.
Le lendemain, Awazim partit donc essayer le bâton découvert la veille dans les affaires de son père en se demandant à quoi ce bizarre mécanisme pouvait bien servir, mais un autre problème se posait à lui, de quel manière allait-il l’utiliser. Après quelques secondes, ne sachant pas trop à quoi s’attendre, il décida qu’il l’utiliserait à la manière d’une lance. Awazim se plaça à l’un de ses coins de chasse favori et guettait une proie potentielle. Après quelques temps d’attente un cerf fît son apparition, l’occasion pour lui de non seulement tester l’efficacité de sa nouvelle arme mais aussi de ramener assez de viande pour un bon moment. Il respira calmement en remontant le mécanisme de la barre, se concentra et la lança de toute ses forces. Celle-ci perça le cerf qui s’écroula instantanément. Arrivé à hauteur de celui-ci, deux choses attirèrent son attention, la première est que le bâton s’était planté au niveau de l’épaule du cerf qui théoriquement aurait pu fuir et survivre bien plus longtemps mais surtout, la zone de touche était comme brûlée, aucun sang ne s’écoulait de la plaie quand il enleva le bâton de l’animal et la chaire de celui-ci était littéralement carbonisée de l’intérieur autour de la blessure. Awazim était perplexe face à ces étonnantes constatations, il ne comprenait pas. Peu importe, c’est le résultat qui compte pensa-il. Il traîna le corps de la bête sur le traîneau de chasse et rentra chez lui la tête pleine de questions, que s’est-il passé, comment son père a-t-il pu se procurer une telle arme? Qui a bien pu fabriquer un truc comme ça ?
Il est clair que même si le principe de fonctionnement de ce bâton lui échappait, il l’utiliserait dorénavant exclusivement lors de ses entraînements pour le maîtriser parfaitement tant à distance qu’au contact, ce bâton est bien plus lourd que les vulgaires manches de brosse avec lesquels il s’était habitué à s’entraîner jusqu’à présent.

Les années ont passées et Awazim est maintenant un jeune singe d’une vingtaine d’années, sur de lui mais discret pour ses occupations illicites. L’une de ses favorites consistant à prendre l’argent de riches commerçants et à les payer ensuite avec leurs propres deniers pour ce dont il a besoin, cette activité l’amuse beaucoup. S’il est également habile dans les arts de la chasse ou de la pêche, il ne pratique plus que rarement ceux-ci, ayant fait de la chourave une activité à plein temps, et les affaires marchaient plutôt bien pour lui, ayant au fil des années développé différents contacts et receleurs dans ses connaissances. Il est maintenant principalement à Soleanna, qui est devenue son terrain de jeu et ne retourne à la maison en forêt qu’occasionnellement pour se reposer. C’est alors qu’un imprévu va bouleverser son quotidien…
Ce qui aurait dut être une simple journée de détente et de chasse va se transformer en une journée infernal. Awazim comme à son habitude quand il prend quelques jours de repos dans sa maison, prévoyait de partir pour une petite séance de chasse mais ce jour là, un violent orage éclata, le forçant à se réfugier et à patienter dans sa maison. Celui-ci était hors norme, il pleuvait littéralement des hallebardes, le vent faisait s’abattre la pluie contre les vitres avec fracas et le tonnerre grondait violement, faisant trembler toute la maison. L’orage passé et vu l’heure tardive, Awazim décida de reporter la chasse au lendemain et de plutôt vérifier si l’orage n’avait pas provoqué trop de dégâts à la maison et aux autours. À l’extérieur, quelques arbres avaient perdu quelques branches, les objets dans le jardin avaient valsés avec le vent, quand à la maison, à part quelques ardoises du toit qui avaient bougées elle avait plutôt bien supporté la tempête. Awazim commença à récupérer les chaises de jardins et pots de fleurs dispersés par le vent et redressa les cibles et mannequins d’entrainements qui s’étaient décroché quand il entendit un bruit venant de derrière un buisson. Il se dirigea vers celui-ci, la main prête à dégainer son bâton quand soudainement, comme un diable, du buisson surgit un robot comme il n’en avait jamais vu. La surprise fût telle qu’Awazim resta littéralement paralysé devant cette étrange machine. Celle-ci, considérant son arrivée comme une agression, fonça sur lui et le percuta violemment lui arrachant au passage un morceau de doigt à la main gauche. Malgré la douleur, Awazim eu juste assez de temps pour reprendre son bâton et répliquer, celui-ci fut d’une efficacité étonnante car le coup placé sur le corps du robot ne fît que peu de dégâts physique mais le choc électrique tétanisa la machine quelques instants, celle-ci semblait complètement désorienté et Awazim en profita pour l’achever en perçant de toutes ses forces une partie non blindée du robot. Il reprit ses esprits et se réfugia dans la maison avec la crainte que d’autres robots n’arrivent.
Dans sa tête tout se bouscule, -qu’est-ce que c’était que cette choses? D’où venait-elle? Pourquoi était-elle là ? Qui a bien pu fabriquer ça et l’envoyer ici?- Regardant sa main gauche, -J’ai mal!!!-   si comme il le pense d’autres robots se trouvent dans la forêt, ils finiront par trouver sa maison et la carcasse du robot qu’il vient de détruire et chercheraient surement partout pour retrouver le responsable. Awazim soigna son reste de doigt comme il pu et pris tout ce dont il aurait besoin. En voulant sortir de sa maison, ses craintes se confirmèrent, il aperçu tout un groupe de robots pareil à celui qu’il avait détruit dans son jardin se dirigeant vers la maison. S’il avait eu de la chance pour se débarrassé du robot de tout à l’heure, il s’avait qu’il ne ferait pas le poids contre tout un contingent, il était temps de filler avant qu’il ne soit trop tard. Quatre à quatre, il grimpa les escaliers jusqu’à l’étage et sauta d’une des fenêtres dans un arbre non loin et s’échappa de la maison pour se réfugier au sommet de l’un d’eux. Quelques secondes plus tard, les robots ont investis et saccagés l’habitation. Awazim, dégouté de n’avoir pu défendre sa maison, fila par la cime des arbres, maintenant, la forêt n’était plus un endroit sur. Awazim partit pour de bon, abandonnant le foyer familial aux machines pour rejoindre Soleanna. Il pensait qu’il serait plus facile de se fondre dans la masse d’une grande ville, surtout que cette ville, il la connait bien, de plus il aurait plus de chance d’obtenir des informations et d’en apprendre plus sur ces étranges machines.    
Arrivé à Soleanna,  Awazim se rendit immédiatement compte que quelque chose de grave était en train de se produire, il y avait des robots à tous les coins de rue. Un sentiment de panique le traversa un court instant, pensant qu’ils étaient peut-être à sa recherche puis se ressaisit devant l’absurdité d’une telle idée. Il y en a ici aussi? Mais ça n’as aucun sens, tout ça pour une saleté de machine isolé dans la forêt ?... Non il se passe forcément autre chose, mais quoi ? , Il grimpa sur le toit d’un bâtiment proche pour mieux observer se qui se passait et le spectacle était peu réjouissant, des robots partout, les gens apeurés, ne comprenant pas ce qui ce passe… Awazim décida alors de se rendre par les toits dans l’un des bars qu’il fréquente habituellement quand il est en ville pour tenter de comprendre lui-même ce qui ce passe exactement.
Arrivé sur place, la plupart des habitués de l’endroit sont bien présents mais l’ambiance y est très différente qu’à l’accoutumé. Cet endroit si animé d’habitude était aussi silencieux qu’un cimetière, seul quelques chuchotements s’échappaient de l’une ou l’autre table. Awazim s’approcha du comptoir, commanda à boire, puis entama la discussion avec l’un des clients juste à sa droite.
Qu’est-ce qui se passe en ville? D’où sortent tout ces robots et qu’est-ce qu’ils cherchent?
« CHhuuut !, Ne parle pas si fort l’ami, tu n’es pas au courant? », « Ce sont les robots du docteur Eggman, il a visiblement envahit la planète aujourd’hui et l’as décrété comme sienne. »
Awazim n’en croyait pas ses oreilles tandis que le client poursuivait…
« Il diffuse un message prévenant que ceux qui lui résisterai serai éliminé ou pire, robotisé ».
Awazim  restait bouche bée et n’arrivait tout simplement pas à croire se qu’il venait d’entendre, il se disait intérieurement -c’est un cauchemar, je vais me réveiller, ce n’est pas possible…-. C’était pourtant bien la vérité, il dut l’admettre, les choses vont devenir plus compliquées à partir de maintenant, pour lui et ses affaires, mais pour tout le monde en général, Awazim pensait -Qui est se Eggman? Et comment a-t-il pu prendre le contrôle de tout Mobius si rapidement? Et les robots qui m’ont attaqué chez moi dans la forêt tantôt, c’était les siens? Si je croise se type, je pense que je ne vais pas pouvoir me contenir… - Les mains d’Awazim se crispaient, il avait une furieuse envie de défoncer du robot, mais savait que ça ne servirait à rien pour le moment et ses pensées s’accumulaient, - Ce type…ma forêt, ma maison, MON DOIGT !!! -.

Quelques semaines ont passées et maintenant les robots du Dr Eggman font partie intégrante du décor, les nouvelles des différentes catastrophes survenue lors de l’invasion sont connues de tous et personne n’ose tenter quoi que se soit contre ce docteur fou. Awazim lui continue ses activités mais de manière bien plus sporadique en redoublant de prudence, les temps sont devenus vraiment  dangereux, de plus, ce n’est pas simple de subsister et d’en même temps tenter d’obtenir des informations sur Eggman sans éveiller les soupçons, Awazim se motivait en pensant, -Quel chalenge ce serai de pouvoir dépouiller Eggman de ses biens comme lui l’a fait pour mon foyer, en plus il me doit un doigt…-