Tails Dreamer Pour tous les fans de Tails et de l'univers Sonic ! |
|
| Parce que même les chats savent tenir une plume. | |
| | Auteur | Message |
---|
Alice d'Exkalithia
Messages : 256 Localisation : Dans ma tasse de thé ♥ Humeur : Joueuse ♪
| Sujet: Parce que même les chats savent tenir une plume. Dim 29 Mai 2011 - 22:28 | |
| - Le malheur :
Où vont, d'où viennent ces marcheurs Sans joie, sans haine, sans nul coeur Ils s'enfuient, où filent les heures A la poursuite du malheur !
Plaqué sur leur face livide Un masque, terrible et sans vie Qui me fixe d'un regard vide Sans âme aucune, et sans esprit
Je les vois passer, les regarde, Plein de mépris et de dédain Pour leur pauvre, fade existence Dans leur longues années d'errance
Tout cela sans espoir, en vain Ils cherchent ce soleil qui les darde De ses inutiles rayons Mais jamais, jamais ils ne le trouveront !
Ces sales êtres, inconsistants Morts, sans jamais l'être vraiment.
- Guerre :
La plaine entière était jonchée de corps Lugubre vision, morbide spectacle Leurs yeux pris dans leur pourrissant cénacle Me fixent encore de leur regard mort
Las, le sol était couvert de cadavres Six cent milles inconnus, oubliés, Dont les âmes jamais n'auront de havre Au pied des ombres des illuminés
Dans les airs flotte l'odeur de la mort Les cris du corbeau, la peur et le sang Ces pauvres mourants, laissés à leur sort Aux démons de dévorer les gisants
Est-ce une journée ou l'éternité Qui s'est écoulé depuis ce carnage Il me semble encore entendre l'orage Et voir les scintillements argentés
Les ténèbres s'abattent sur la plaine Comme sur le souvenir de la guerre Oubliés, les hurlements, la haine, Les combats, les fracas, la mort, le fer
Les étendards souillés de sang, de terre Puis les étranges ruisseaux scintillants L'utopie, pourpres et or, de verre Vient se briser sur le sol en hurlant
Les espoirs, les amours et les querelles Finis, dans ce terrifiant charnier noir Plein de mouches, d'héroïsme, de rêve Les arrogances, futiles et cruelles Les promesses, piétinées en devoir Dans les sables, la boue et les trêves
Le soldat, voyant son heure arriver N'hurlera pas d'historiques paroles Il se contentera juste de geindre De retenir sa pauvre vie damnée Regrettant jusqu'à la triste vérole Et la peur, qui ne cessa de le ceindre.
- Noyée :
A grand coups de lumière je me suis droguée Dans la poussière de l'aube je l'oublierai Et toutes mes fleurs n'auront fini de pousser J'ai vu une lueur, un soupçon de regret Et je me suis noyée
Dans un bouillonnement noir de mélancolie Dans le fiel de mon âme mon coeur écorché J'ai saigné en riant les ténèbres brisées Dans les ombres glacées de ma triste folie Je me vois déchirée
Perdu, les affres d'une abyssale marée Lèche mon ciel, une flaque rouge enflammée Toutes mes fleurs n'auront encore fané Je voulais briser mes armes et je frissonnais Un soupçon de regret
Et mon corps dérivant d'un blanchâtre gonflé Aux couleurs sans âme et d'une pitié pourrie En lambeaux sur la mer, un regard délavé Dans la puanteur nocturne une seule amie Noyée, je frissonnais.
- Comme un son de cloche :
Comme un son de cloche Et l'aube s'approche Dans le velours bleu Du ciel s'étiraient Les feux
Le coton dérive Les lueurs s'avivent Alors de ses ailes La sombre hirondelle S'envole Parmi les éclairs D'une triste terre Le regard s'égare, Sur ces ailes noires Et la tour de verre Par là-bas au loin Sent vibrer le fer Cet hasard serein La brise ocre chaude Aux étoiles échues Et ton coeur battu Que ces questions taraudes
Frôlement ténu D'une toile écrue
Et tu t'es perdue
Frôlement ténu D'une toile écrue
Et tu t'es perdue
Comme un son de cloche Et l'aube s'approche Dans un velours bleu Tu ouvre tes yeux Pour voir Que les ombres éclatent Que les malheurs s'ébattent Briser les miroirs Pris dans la chaleur D'un soir Pourquoi rêver noir Pourquoi oublier Ces espoirs brisés Dans les miasmes verts Sans toucher la terre Tu es dispersée Le lin écorché Le sang dégouline Ta lame écartée De la rose fine Tu ne peux crier Ta voix enfin tue Tu es soulagée Reste ta prière Déchue Et tu t'es perdue
- Le prêcheur :
Ses pas font vibrer la terre noircie. Il marche, la tête haute, Sur son crâne malmené, une mouche. Il frémit.
Il semble perdu. Pourtant, il sait bien Où il va, et d'où il vient Il connaît ce sol, ce soleil, ce ciel Qu'il maudit.
Au coin de sa bouche ruisselle son âme Il a soif, et il a faim, Il sent qu'il va s'effondrer, qu'il sera Déjà mort.
Ses lèvres sanglantes ont trop parlé Trop discouru, trop prêché Il parlait pour le salut, le salut L'a brisé.
La chaleur lui a fait courber l'échine Ses yeux, une sèche douleur Son regard se perd, sa sueur le brûle Et bientôt
Il s'effondre. Il pleure, il hurle, il en crève De rage muette il souffre. Jamais on ne l'a écouté portant La Parole.
Arpenter les horizons, apporter Le pardon, sa dévotion N'a finalement servit à rien Et le bien
Ne pouvant triompher, il se tourna Vers les cieux, et vers son maître Avec une profonde et violente rancoeur Il jura
Que jamais plus il ne le servirait. Tous les hommes étaient sourds, Et le poids de son fardeau l'écrasait En retour.
Son corps se raidit, sa main se convulse Tout son esprit se disloque Ses yeux, enfin se révulsent, Il tombe.
Le prêcheur, qui a toujours été bon, Fut par l'homme dévoré L'amour qu'il offrait lui fut rendu, A coups de pieds.
C'est tout juste s'il ne fut pas pendu Ni des cieux, ni de la terre, Ne vint son du, pourtant c'est aux enfers Qu'il vécu.
Les fleurs voraces bouffent son cadavre, Les bêtes dessus se jettent De la terre il sortit, et la terre Sera sa tombe.
Il n'y sont pas tous, il y en aura d'autres, mais il faut que je les retrouves ou que je les écrive ^^ Je suis à l'écoute de vos critiques, vos avis sont importants pour moi ^^
Dernière édition par Alice d'Exkalithia le Ven 17 Juin 2011 - 13:52, édité 1 fois | |
| | | Monika Messagère de Cosmo
Messages : 6844 Age : 25 Localisation : Spire ? Humeur : Tendue
| Sujet: Re: Parce que même les chats savent tenir une plume. Ven 17 Juin 2011 - 12:59 | |
| - Alice d'Exkalithia a écrit:
- Le malheur :
Où vont, d'où viennent ces marcheurs Sans joie, sans haine, sans nul coeur Ils s'enfuient, où filent les heures A la poursuite du malheur !
Plaqué sur leur face livide Un masque, terrible et sans vie Qui me fixe d'un regard vide Sans âme aucune, et sans esprit
Je les vois passer, les regarde, Plein de mépris et de dédain Pour leur pauvre, fade existence Dans leur longues années d'errance
Tout cela sans espoir, en vain Ils cherchent ce soleil qui les darde De ses inutiles rayons Mais jamais, jamais ils ne le trouveront !
Ces sales êtres, inconsistants Morts, sans jamais l'être vraiment.
Quel bonheur ! On se sent transportés dans une atmosphère agréable où il fait bon de vivre ! Raison N°1 pour laquelle AlexiSonic n'aime pas commenter les poèmes : après, il a le cafard. C'est du vécu ? Je suppose que tu dois faire allusion à quelque chose de particulier, et non juste à une scène de ton imaginaire. Mais j'avoue avoir du mal à faire la relation avec le réel, sauf si c'est vraiment une allégorie hyper subtile (ou bien que je suis fatigué parce que c'est le matin) J'ai aussi un doute. Je présume que le ton abordé sert à rendre la scène encore plus pathétique afin qu'on soit pris de peine pour ces marcheurs que tout le monde méprise ? J'ai quand même du mal à voir à qui ils se rapportent. - Alice d'Exkalithia a écrit:
- Guerre :
La plaine entière était jonchée de corps Lugubre vision, morbide spectacle Leurs yeux pris dans leur pourrissant cénacle Me fixent encore de leur regard mort
Las, le sol était couvert de cadavres Six cent milles inconnus, oubliés, Dont les âmes jamais n'auront de havre Au pied des ombres des illuminés
Dans les airs flotte l'odeur de la mort Les cris du corbeau, la peur et le sang Ces pauvres mourants, laissés à leur sort Aux démons de dévorer les gisants
Est-ce une journée ou l'éternité Qui s'est écoulé depuis ce carnage Il me semble encore entendre l'orage Et voir les scintillements argentés
Les ténèbres s'abattent sur la plaine Comme sur le souvenir de la guerre Oubliés, les hurlements, la haine, Les combats, les fracas, la mort, le fer
Les étendards souillés de sang, de terre Puis les étranges ruisseaux scintillants L'utopie, pourpres et or, de verre Vient se briser sur le sol en hurlant
Les espoirs, les amours et les querelles Finis, dans ce terrifiant charnier noir Plein de mouches, d'héroïsme, de rêve Les arrogances, futiles et cruelles Les promesses, piétinées en devoir Dans les sables, la boue et les trêves
Le soldat, voyant son heure arriver N'hurlera pas d'historiques paroles Il se contentera juste de geindre De retenir sa pauvre vie damnée Regrettant jusqu'à la triste vérole Et la peur, qui ne cessa de le ceindre.
Après, tu vois, face à des poèmes pareils avec une telle force d'expression, faut pas t'étonner si personne n'a rien à dire. C'est évident, ça fait réfléchir sur la guerre et l'horreur du champ de bataille. Mais à une époque où la France n'est plus touchée par la guerre sur son territoire, le poème n'a plus aucune portée. Evidemment, il y a encore des guerres dans le monde. Mais si tu n'y fais pas allusion dans le poème, personne ne se sentira plus concerné : après l'horreur des guerres mondiales et maintenant que l'ONU est en place, plus personne en Europe ne veut entendre parler de guerres et plus personne ne pense sérieusement qu'une guerre peut encore éclater. Si ton poème s'attaque à la guerre en général, tu n'auras donc aucun impact sur tout ceux qui ont rayé ce mot de leur vocabulaire. On parle pas de guerre au quotidien, puisque chez nous, il n'y en a plus. Si tu veux mon avis, ton poème ne peut avoir de portée que si tu fais allusion à des faits actuels, et donc, si tu parles de guerres, t'intéresser au terrorisme actuel et aux guerres d'aujourd'hui. Sinon, ben ça tombe un peu à plat : de nombreux auteurs se sont déjà engagés contre la guerre, maintenant on a compris que c'est pas bien. ET que c'est pas beau. Je donne quand même une mention spéciale pour le dernier "couplet" (maîtrise du langage technique du poème : 0) : une idée bien réelle, qui rappelle tout de même qu'on fait des guerres des actes héroïques, mais que sur le champ de bataille, personne ne se soucie de prononcer des fameuses phrases comme César ou Néron le firent à sa mort. - Alice d'Exkalithia a écrit:
- Noyée :
A grand coups de lumière je me suis droguée Dans la poussière de l'aube je l'oublierai Et toutes mes fleurs n'auront fini de pousser J'ai vu une lueur, un soupçon de regret Et je me suis noyée
Dans un bouillonnement noir de mélancolie Dans le fiel de mon âme mon coeur écorché J'ai saigné en riant les ténèbres brisées Dans les ombres glacées de ma triste folie Je me vois déchirée
Perdu, les affres d'une abyssale marée Lèche mon ciel, une flaque rouge enflammée Toutes mes fleurs n'auront encore fané Je voulais briser mes armes et je frissonnais Un soupçon de regret
Et mon corps dérivant d'un blanchâtre gonflé Aux couleurs sans âme et d'une pitié pourrie En lambeaux sur la mer, un regard délavé Dans la puanteur nocturne une seule amie Noyé, je frissonnais.
Tu permets que j'évite d'essayer de commenter celui-là ? Je préfère ne pas imaginer les gens dans ce genre d'état, surtout quand je ne sais pas ce qui les y a mis. J'ai peut-être encore raté un épisode, mais il me semble qu'à t'attarder sur la conséquence, tu oublies la cause, et donc le poème n'a plus aucune portée. Un détail : au dernier vers, tu as oublié la marque du féminin (tu comprendras pourquoi ça me gêne un peu). - Alice d'Exkalithia a écrit:
- Comme un son de cloche :
Comme un son de cloche Et l'aube s'approche Dans le velours bleu Du ciel s'étiraient Les feux
Le coton dérive Les lueurs s'avivent Alors de ses ailes La sombre hirondelle S'envole Parmi les éclairs D'une triste terre Le regard s'égare, Sur ces ailes noires
Et la tour de verre Par là-bas au loin Sent vibrer le fer Cet hasard serein La brise ocre chaude Aux étoiles échues Et ton coeur battu Que ces questions taraudes
Frôlement ténu D'une toile écrue
Et tu t'es perdue
Frôlement ténu D'une toile écrue
Et tu t'es perdue
Comme un son de cloche Et l'aube s'approche Dans un velours bleu Tu ouvre tes yeux Pour voir Que les ombres éclatent Que les malheurs s'ébattent Briser les miroirs Pris dans la chaleur D'un soir Pourquoi rêver noir Pourquoi oublier Ces espoirs brisés Dans les miasmes verts Sans toucher la terre Tu es dispersée Le lin écorché Le sang dégouline Ta lame écartée De la rose fine Tu ne peux crier Ta voix enfin tue Tu es soulagée Reste ta prière Déchue Et tu t'es perdue
Arf ! Là, c'est pas ta faute, mais j'arrive pas à suivre. C'est long, c'est subjectif, et moi, à essayer de comprendre, j'obtiens un bonne migraine et je suis pas plus avancé. Il va bientôt être 13h, pour moi c'est encore le matin. Je le trouve plus rythmé, en tout cas. Le rythme rapide, les vers sont courts, coulent bien et s'arrêtent généralement sur une consonne qui attaque plus. J'arrive pas à l'exprimer, mais je vois vraiment le battement d'une cloche. Diiiiiiin G, Doooooooon G C'est pas le cas partout, mais certains vers sont emblématiques : " Ta voix enfin Tue" " Ta lame écar Tée"... Je sais pas si l'effet était voulu, mais tu peux jouer avec cette musicalité encore plus ! - Alice d'Exkalithia a écrit:
- Le prêcheur :
Ses pas font vibrer la terre noircie. Il marche, la tête haute, Sur son crâne malmené, une mouche. Il frémit.
Il semble perdu. Pourtant, il sait bien Où il va, et d'où il vient Il connaît ce sol, ce soleil, ce ciel Qu'il maudit.
Au coin de sa bouche ruisselle son âme Il a soif, et il a faim, Il sent qu'il va s'effondrer, qu'il sera Déjà mort.
Ses lèvres sanglantes ont trop parlé Trop discouru, trop prêché Il parlait pour le salut, le salut L'a brisé.
La chaleur lui a fait courber l'échine Ses yeux, une sèche douleur Son regard se perd, sa sueur le brûle Et bientôt
Il s'effondre. Il pleure, il hurle, il en crève De rage muette il souffre. Jamais on ne l'a écouté portant La Parole.
Arpenter les horizons, apporter Le pardon, sa dévotion N'a finalement servit à rien Et le bien
Ne pouvant triompher, il se tourna Vers les cieux, et vers son maître Avec une profonde et violente rancoeur Il jura
Que jamais plus il ne le servirait. Tous les hommes étaient sourds, Et le poids de son fardeau l'écrasait En retour.
Son corps se raidit, sa main se convulse Tout son esprit se disloque Ses yeux, enfin se révulsent, Il tombe.
Le prêcheur, qui a toujours été bon, Fut par l'homme dévoré L'amour qu'il offrait lui fut rendu, A coups de pieds.
C'est tout juste s'il ne fut pas pendu Ni des cieux, ni de la terre, Ne vint son du, pourtant c'est aux enfers Qu'il vécu.
Les fleurs voraces bouffent son cadavre, Les bêtes dessus se jettent De la terre il sortit, et la terre Sera sa tombe.
Hum... J'assimile ce prêcheur à tellement de gens d'aujourd'hui que je ne peux que dire que c'est vraiment un bon sujet. Bien rendu en plus. Peut-être parfois un peu trop de césures, voir une phrase qui commence dans un quatrain et finit dans un autre, parfois c'est un peu trop zarb. Je crois. Par contre, je pense pouvoir le dire sans crainte : c'est beaucoup trop long. Tu as très envie de donner des exemples et de rendre l'ensemble plus narratif, et du coup ça dure, ça dure, ça dure... ET plus ce sera long, moins le cas pourra être généralisé. ET paf ! Le poème perd de sa portée. C'est dommage quand même... Voilà, j'ai fait un effort surhumain pour commenter des poèmes alors que j'ai horreur de ça. Parce qu'évidemment, aujourd'hui, on n'a plus personne qui fera un poème de joie. Et donc que j'en ressors avec le moral bien plus bas, et qu'en plus de ça ça me rappelle mes trop longues heures passées en classe en français à analyser les poèmes des auteurs connus. Ca y est, moi, ça fait longtemps que j'ai compris qu'on était dans la merde, et il y a un sacré paquet de monde qui le dit encore, de façon nettement plus poétique que moi. Et comme ça ne me met pas particulièrement de bonne humeur qu'on me le rabâche sans arrêt, j'essaye d'éviter de lire ces poèmes mélancoliques, même s'ils sont excellents. Lorsque vous me trouverez un poème qui, même s'il a tout démoli le monde et que le bien semble être enterré/brûlé/caché dans son nez pour l'éternité, finira sur une touche d'espoir, qui donne envie de régler ces problèmes au lieu de se lamenter dessus, d'accord, je voudrais bien essayer de le lire. Maintenant excusez-moi de ne pas tenter de faire des analyses plus approfondies pour les autres, moi j'en reste là. | |
| | | Alice d'Exkalithia
Messages : 256 Localisation : Dans ma tasse de thé ♥ Humeur : Joueuse ♪
| Sujet: Re: Parce que même les chats savent tenir une plume. Ven 17 Juin 2011 - 15:55 | |
| Désolé de t'avoir demandé ça ^^' Mais vraiment, merci pour les critiques ^^ J'ai enregistré ce que tu m'as dit. Maintenant je vais répondre, je suppose, du mieux que je peux.
Le Malheur, disons, c'était un peu une vision vaguement illuminée, mais surtout grisâtre, du monde actuel, des villes avec les travailleurs ternes qui passent et repassent en permanence. Mais je sais pas trop, en fait, vu qu'il m'est venu dans mon bain tout d'un bloc et que je l'ai écrit en sortant, en peignoir xD
Guerre, eh bien... C'était une tentative de poème épique sur un mode un peu XVIIIème, c'est normal que ça soit pas trop d'actualité. J'ai tendance à le considérer comme mon premier poème. J'ai essayé de prendre le contre pied du lyrisme épique, et ça à fonctionné de mon point de vue comme ma propre intronisation dans le monde de la poésie.
Pour noyée, oui alors c'est vrai que j'avais oublié la marque du féminin, mais c'est corrigé ^^' Quant à ton commentaire, je n'oublie pas la cause. Elle est allusivement mentionnée, mais ne constitue pas le sujet même du poème.
Comme un son de cloche, c'est mon préféré, pour l'instant, même si je les aime tous, ils sont pas toujours réussis. Je l'ai pas trop raté celui là ^^
Le Prêcheur, je vois bien deux vers qui me posent problème, mais sinon, sa longueur est un choix... Tu as peut-être raison, peut-être est-ce trop long... Mais je crois qu'il y avait à dire sur ce sujet. J'avais envie de dépeindre ce personnage...
Enfin, grand merci pour cet effort, et désolé de t'avoir collé le bourdon. J'ai déjà essayé un poème plus joyeux, plus léger, j'y arrives pas ^^' | |
| | | Monika Messagère de Cosmo
Messages : 6844 Age : 25 Localisation : Spire ? Humeur : Tendue
| Sujet: Re: Parce que même les chats savent tenir une plume. Sam 18 Juin 2011 - 19:33 | |
| Héhé ! C'est ça le niveau 2 ! Quand tu penses maîtriser les bases, tu te rends compte que parler du bien est encore plus difficile que de parler du mal.
La preuve : quand je présente un jeu auquel j'ai beaucoup joué, je commence d'abord par repenser aux défauts ! On a toujours beaucoup de mal à voir le bien, parce qu'il n'y a que le mal qui dérange. Et pourtant c'est important de voir le bien ! Parce que plus le temps passe, moins on y fait attention et plus on a le bourdon ! | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Parce que même les chats savent tenir une plume. | |
| |
| | | | Parce que même les chats savent tenir une plume. | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|