Tails Dreamer Pour tous les fans de Tails et de l'univers Sonic ! |
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| L'aventure de Miranda Wolf. | |
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Maritin [!] Lilac Challenger / Prince Peluche
Messages : 1392 Age : 29 Localisation : In a secret lab. Humeur : Heavy decoding sessions ahead, for better or for worse.
| Sujet: L'aventure de Miranda Wolf. Ven 8 Juil 2011 - 17:53 | |
| Je n'ai pas un super bon niveau d'écriture et ceci n'est que la deuxième fan fiction que je débute, mais j'espère qu'elle vous plaira quand même. ^^ Sans transition réelle entre la réalité et la fiction, je ne dirais qu'une chose de plus: Bonne lecture. Chapitre 1: La lettre mystérieuse.- Spoiler:
La journée se termine enfin. Je ne suis pas fâchée de pouvoir enfin rentrer à la maison. Faut dire, avec tous ceux qui me traitent de sorcière, de porte-la-poisse et de charogne. Tout ça à cause de quoi ? Tout ça à cause de mes cheveux grisés avant l’âge et de mon œil vert et l’autre bleu. Tout ça à cause de ma figure toujours pâle et de mes dents un peu trop pointues. Tout ça à cause de mes oreilles un peu trop grandes et surtout tout ça à cause de mes vêtements noirs que je porte à la moindre occasion. Bon, je l’accorde, je n’ai jamais été aussi chanceuse que j’aurais pu l’être mais de là à me traiter de porte-la-poisse. Comme si c’était moi qui avait fait perdre notre équipe de mini-foot, moi qui avait « jeté » un sort sur notre avant-centre et qui lui a fait se tordre la cheville.
Mon père est là, au carrefour près de la sortie de l’école. Il m’appelle par mon prénom. C’est étrange mais si je me rappelle bien ce qu’ils m’avaient dit il y a quelques années, ils auraient choisis mon prénom à partir d’un personnage de Manga. " Miranda Lotto " qu’elle s’appelait, à mon souvenir. Avec un nom pareil, je me demande s’ils n’avaient pas déjà imaginé la malchance que j’aurais plus tard. Il s’impatiente, je vais monter dans la voiture tout de suite. Et je vais faire semblant d’être de bonne humeur.
« Alors ma chérie, ça s’est bien passé à l’école aujourd’hui ? - Oui papa, comme toujours. - Dis-moi, Miranda, tu avais l’air pensive tout à l’heure. Tu es sûre que tu ne me cache rien ? - Mais non papa, ne t’inquiète pas… - Tu as un petit copain, c’est ça que tu ne veux pas me dire ? - Mais non ! Ce n’est pas vrai ! - Oh, arrête petite coquine, je vois bien que tu rougis dans le rétroviseur. - Pense ce que tu voudras, je n’en ferais rien. - Ah là là… Tu ressemble bien à ta mère comme ça. »
Et voilà, mon petit tic de menteuse me reprend. Je ne sais pas pourquoi je tire la langue de cette façon à chaque fois que je ne dis pas la vérité. Heureusement que ma mère ne ment jamais. Et mon père qui se fait des idées comme ça toutes les semaines. Je ne sais pas pourquoi d’ailleurs.
« Comment va ce cher professeur Francis ? - Il se porte bien. Aujourd’hui, il nous a fait un cours de mathématiques la moitié de la journée. - Hé bien, qui aurait cru qu’un aussi gros cancre deviendrais le cher professeur respecté qu’il est aujourd’hui ? Tu sais que je l’ai côtoyé quand je n’avais que… »
Un feu rouge, un passage piéton, un stop. On commence à quitter le centre-ville, à arriver dans la campagne. Encore une raison aux nombreuses insultes que je subis chaque jour, j’imagine, étant donné que tous les autres élèves vivent en ville. Le bêton et les pavés ont cédé leur place aux pâturages et aux forêts. La route continue, s’allonge vers l’horizon. A partir d’ici on peut voir la belle colline sur laquelle j’aime bien partir pour méditer un peu. Une explosion. Mon père arrête brusquement la voiture. Il sort regarder ce qui ne va pas et lorsqu’il remontra sa bouille par la vitre, il ne pût s’empêcher de lâcher un petit rire jaune.
« Flûte alors, décidément, on n’a pas de chance aujourd’hui. Une crevaison alors qu’on arrivait presque à la maison. Il va falloir patienter un peu Miranda. Maman n’est pas à la maison pour le moment et si tu veux y aller à pied tu ne sauras pas rentrer chez nous. - Ce n’est pas grave Papa, je vais marcher un peu. - Fais attention ma petite louve. »
" Ma petite louve ". Le seul surnom que mon père daigne me donner en dépit du nombre incalculable de surnom gentils existants. Je n’y fais plus attention, je le salue et me mets à presser le pas vers notre belle maison. Je ne sais pas pourquoi mais ça me fait un bien fou de pouvoir courir comme ça. Ah, c’est sûrement une chose que les gens des villes ne peuvent pas faire avec les rues bondées et les voitures ici et là. J’arrive à la maison et en effet, ma mère n’est pas là. Mon père devrait avoir fini de changer le pneu, il ne devrait pas tarder. Je me dirige vers la boîte aux lettres. Je n’ai jamais de courrier mais j’adore voir à qui sont adressées les enveloppes. Une lettre de Madame Julie Kitsujo, pour Madame Kristine Lauren, ma mère. Une autre de la banque, pour ma mère également. Une lettre de ma tante Léontine, adressée à Georges Wolf, mon père.
Mais, que vois-je ? Une lettre n’est adressée à personne ! Une enveloppe pour n’importe qui donc, mais de la part de qui ? Il n’y a pas d’adresse retour, ni de nom d’expéditeur non plus. Je me demande vraiment qui aurait pu mettre une enveloppe comme ça dans notre boîte. Je vais la garder en cachette, je n’ai pas envie que mes parents me voient en train de la lire, ou même simplement avec.
J’entends un bruit de moteur au loin. Soit mon père arrive, soit c’est ma mère, mais dans les deux cas, je dois cacher l’enveloppe. Mon père est arrivé le premier, ma mère est arrivée cinq minutes plus tard. Au menu de ce soir : poulet rôti et légumes frais du potager. La journée se termine bien finalement. Je garde l’enveloppe pour demain vu qu’après tout on sera samedi. J’aurais toute la journée pour la lire et puis je pourrais aller sur la colline pour ça. En tous les cas, je tombe de sommeil, je ferais bien de dormir. Je vais poser l’enveloppe sur la table de chevet, je me mets en vitesse en pyjama. Plus que deux choses à faire : Me laver les dents et dire bonne nuit à mes deux parents. Je n’aurais ensuite plus qu’à me laisser emporter au pays des rêves. Je serais Miranda Wolf, héroïne d’un monde lointain et inconnu, et cela jusqu’au petit matin.
« Debout chérie. Il est 8 heures. »
Le soleil inondait mon visage de lumière malgré les quelques nuages blancs se déplaçant dans le ciel. J’entends des chants d’oiseaux tous plus beaux les uns que les autres qui me parviennent malgré la fenêtre fermée. Une journée ensoleillée en perspective, comme je les aime. Je me suis levée simplement, comme j’ai pris l’habitude de le faire avec l’école. Je me suis habillée en deux en trois mouvements de ma tenue préférée. Mes chaussettes noires, mes baskets noires, mon jeans noir, et pour la note de couleur, mon joli petit collier rouge en forme de cœur. Je descends les escaliers quatre à quatre. Ma mère est là en train de laver quelques tasses de cafés bues la veille. Mon père, lui, est déjà parti travailler.
« Alors, ma louloutte, tu as bien dormi ? - Comme un charme maman. - Tiens, je t’ai fait ce que tu apprécies le plus. - Des tartines au jambon fumé ? Merci Maman. »
Elle se retourne et me sourit puis se mets à tirer un peu la langue. Elle est habillée d’une belle robe aussi jaune que ses cheveux sont blonds. Même le tablier qu’elle a sur elle pour faire la vaisselle est de cette couleur chaude. Je termine de manger le dernier morceau lorsque ma mère se retourne à nouveau et prends un verre propre.
«Je suppose que tu vas encore aller jouer sur la colline ? - Oui maman. - Veux-tu que je te prépare un encas ? - Non merci maman, c’est très gentil mais je ne pense pas que j’aurais faim entre temps. - N’oublie pas de te laver les dents après avoir bu ton jus d’oranges pressées. »
Je me suis exécutée, après tout, que pouvais-je bien faire d’autre ? J’étais prête à sortir dehors lorsque je me suis rappelée l’existence de la lettre mystérieuse. En la prenant, j’ai regardé par la fenêtre de ma chambre. Le ciel s’était rempli de nuages et s’était déjà assombri. J’espère qu’il n’y aura pas de pluie finalement, ça serait dommage de devoir courir et de rentrée trempée jusqu’aux os. Je n’ai quand même pas pris de veste, tant pis pour moi si il se met réellement à pleuvoir. Je crie tantôt à ma mère en sortant puis je me suis mis à courir, comme hier lorsque mon père avait crevé mais cette fois-ci dans le sens inverse. La route n’est pas trop fréquentée et heureusement parce qu’on a du mal à passer quand une voiture arrive en sens inverse. A sept minutes de la maison, il y a un trou dans une barrière de barbelés. C’est toujours par cet endroit que je vais à la colline.
Le ciel s’est encore assombri, pourtant je me rappelle que le monsieur Météo n’avait pas annoncé de mauvais temps. J'ai décidé de me mettre en dessous du seul arbre surplombant la colline. Au moins, s’il se met à pleuvoir, les feuilles de l’arbre me protégeront. L’enveloppe… Elle n’a rien de différent d’une autre enveloppe. Toujours la même forme rectangulaire, toujours cette sorte de fermeture en V. Seuls manquent un timbre, un destinataire et un expéditeur. Je l’ouvre non sans mal. J’aurais dû prendre un couteau pour le faire plus proprement mais je n’y avais pas pensé. Dans l’enveloppe réside, solitaire, un petit bout de papier plié en deux. Je le sors et l’observe pour voir s’il n’y a pas la moindre indication dessus avant de l’ouvrir et de lire ce qui est écrit dessus. Toujours rien, ni destinataire, ni expéditeur. C’est à se demander à quoi sert cette lettre. Le ciel s’est fortement assombri maintenant et j’ai eu l’impression d’ouïr un grondement lointain. Un orage ? Rester sur la colline et qui plus est sous un arbre n’est pas conseillé lors de ce genre de facéties de Dame Nature. Je vais lire la lettre en vitesse avant que la pluie se mette à tomber et que l’orage tombe encore plus proche de la colline. Les bords collent un peu, j’ai des difficultés à séparer les deux parties pour ouvrir ce bout de papier. Ah, voilà, je vais enfin pouvoir lire ce qui est écrit. Alors, il est écrit…
L’orage est tombé sur l’arbre… Je n’ai pas su commencer à lire la lettre… Je me sens partir… Ma vision se trouble… Même si je vois flou, je ne reconnais pas la colline sur laquelle j’étais située… J’ai l’impression que tout a changé autour de moi… Je ne sens même plus l’arbre dans mon dos… J'ai fermé les yeux pour réfléchir... J'attends une réponse depuis quelque minutes... Où suis-je ? Je sens une légère brise, c’est agréable… Par contre, j’ai une forte douleur au ventre et surtout à la tête… J’entends une voix ? Non, deux !
« Hep vous là, ce n’est pas le moment de dormir ! »
J’essaie de rouvrir mes yeux…
« Mademoiselle, tout va bien ? »
J’essaie de me relever… Je n’y arrive pas.
« Tu crois qu’elle est morte ? -Ne dis pas de bêtises Sonic ! On va l’aider ! »
Les voix se taisent, je n’entends plus rien… J’ai mal… Que m’est-il donc arrivé ?
_______________________________________ Bonjour, je suis INARI, assistante personnelle et 100% virtuelle de Maritin. Si elle ne répond pas pour le moment, c'est qu'elle est sans aucun doute occupée. N'hésitez pas à me laisser le message que vous souhaitez lui transmettre afin qu'il lui parvienne plus tard. Mis à part cela, je serai également partiellement à votre disposition tant que cela reste en concordance avec mes capacités et responsabilités.
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Dernière édition par Maritin le Mer 20 Juil 2011 - 13:44, édité 2 fois | |
| | | Flo [!] Administrateur fondateur
Messages : 2134 Age : 33
| Sujet: Re: L'aventure de Miranda Wolf. Ven 8 Juil 2011 - 19:07 | |
| Pas mal pour une intro, le coup de l'orage est bien trouvé. Alors, allons-y pour les points positifs parce que j'aime ça. Niveau présentation des personnages, je dirais que c'est très bien retranscrit. On connais les goûts de Miranda, ses attitudes, et puis ce n'est pas comme si ses parents étaient transparents : on vit un peu avec eux le temps d'une journée. Les dialogues se suivent naturellement, le rythme d'écriture est agréable. Mention spéciale à la mise en page qui est bien aérée. Certains diront que ce n'est pas beau de faire un saut de ligne à chaque phrase, mais ça ne me dérange pas. (ça facilite d'ailleurs l'utilisation de certaines figures de styles (tant qu'on sait les utiliser à bon escient)) L'histoire semble bien partie, j'ai beaucoup envie de connaître la suite car quelque chose me dit que tu ne traînes pas trop en longueur comme un certain autre auteur sur ce fofo... (je ne dirais pas qui ) Alors, quelques points négatifs. (car il y en a toujours et ça sert à s'améliorer ) Il y a un petit problème de cohérence. Le père dit à sa fille qu'elle ne saurait pas retrouver le chemin de sa maison, or elle le fait en moins de temps qu'il ne le faut pour le dire. Alors que tu as utilisé une fois le mot "expéditeur", tu l'as remplacé par "destinateur" au moment où elle ouvre la lettre, étrange. (destinateur ne me semble pas très explicite) Enfin, quelques problèmes de syntaxe mineurs mais visibles (c'est normal, même moi j'en fait) : - Maritin a écrit:
- Je décidais de me mettre en dessous du seul arbre surplombant la colline.
- Maritin a écrit:
- Je me demande vraiment qui aurait pu
nous mettre une enveloppe comme ça dans notre boîte. Pour ce passage ci-dessus, je pense que l'utilisation du "nous" est de trop. Elle engendre une certaine répétition. Après, je n'ai pas peut-être pas relevé tous les passages, mais l'ensemble est tout de même très bien écrit. Je t'encourage à continuer, cette histoire m'intéresse et je continuerais à te dire mon avis après mes vacs. Que va-t-il arriver à Miranda ? Quelles vont être ses réactions une fois sur Mobius ? Fuertz, je voudrais bien savoir. ^^ _______________________________________ Merci Thalie pour la sign avec Tails ! Merci Maritin pour le rang avec Yuki ! Merci Vincent456 pour l'avatar avec Yukitails ! =D Image originale : Puretails - TD Facts:
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| Sujet: Re: L'aventure de Miranda Wolf. Lun 8 Aoû 2011 - 14:20 | |
| Ah ben évidemment avec une fin pareille, je ne peux qu'être intéressé ! Pas mal de fautes, effectivement, et c'est bien dommage. Ta façon de raconter les faits en disant ce qu'elle pense est assez originale. Je suppose que cela laisse une indication supplémentaire, comme quoi elle est réfléchie dans ce qu'elle fait. Par contre, je crois qu'il faut se fixer un niveau de langage et s'y tenir. Je dis ça juste parce que le "ouïr" me semblait un peu lourd. Voyons donc ce qui va lui arriver. SUSPENS ! | |
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