Plus du genre : Un homme est aveugle, sourd, et muet, combien de sens lui reste-il ?

(Vous pouvez toujours tenter de répondre à cette question

17 heures.
"La brave Alphonsine doit encore se dépêcher de faire le ménage, disait Alphonsine, femme de ménage de 43 ans à la résidence de Mme Duval-Arnoud. Line est surement à l'équitation. Ben doit être avec son copain "Je ne sais plus comment" pour "Travailler". Tu parles ! Je ne sais pas ce qu'ils font, mais ils ne travaillent pas, j'en suis sur. Quant à la Mère Jacqueline, encore un de ces rancards !
Tiens ! Mme Duval-Arnoud n'est pas sortie ?! La pauvre dame, voila 5 ans qu'elle est à la retraite, et 5 ans qu'elle est veuve. Elle est surement en train d'écrire la lettre à Monsieur, comme tous les ans. Allons la voir, ces 3 enfants partis, elle doit se sentir seule."

La brave Alphonsine toque à la porte, l'entre-ouvre, et aperçoit Mme Duval-Arnoud, allongée sur un tapis de papiers déchirés, un couteau dans le dos. 2 secondes de silence, et un cri.


La police arrive sur les lieux alertée par la femme de ménage.
Mademoiselle Christie, inspectrice, prend gentiment le témoignage d'Alphonsine.
Elle faisait le ménage, et en entrant dans la pièce, elle a aperçu Marianne Duval-Arnoud, ancienne prof de Français, retraitée et veuve depuis 5 ans, allongée sur un tas de papiers. Aujourd'hui est l'anniversaire de la mort de son mari. Donc, comme tous les ans, elle écrit une lettre qu'elle déposera sur sa tombe. Et les lettres qu'elle pense ratées, elle les déchire et les laisse au sol. L'inspectrice enfile ses gants, puis prend quelques papiers pour en lire quelques uns.
"Mon cher et tendre" ; "Nos amours insensées et notre jeunesse fougueuse" ; "Tes chaussures marron" ; "Mes vêtements roses" ; "Line, Jacqueline et Ben"

"-Elle n'a vraiment fait aucune faute !
-Madame était prof de Français. Elle avait l'instinct sans fautes. Et son mari était un homme d'affaire riche."
Elle avait remarqué la règle de "amour", masculin au singulier et féminin au pluriel, la règle des adjectifs de couleurs, que tous ce qui se rapporte à un nom sont invariables comme marron, sauf rose, fauve, mauve, pourpre, incarnat, écarlate, vermeil, qui s'accordent. Elle se récitait cette fameuse exception dans sa tête, puis redescend sur Terre pour résoudre l'enquête.
"-Qui sont Line, Jacqueline et Ben ?
-Ce sont ces enfants. Elle a eu 2 filles et un garçon avec Monsieur.
-Pensez-vous que l'un d'entre eux aurait pu la poignardée ?
-Non ! C'est impensable !
Un soudain silence apparait.Puis, elle finit par dire : Ou peut-être que si. Mme a rédigé son testament, il se peut qu'on l'ait tuée pour l'héritage.
-Pouvez-vous me donner plus d'informations à leur sujet ?
-Line est l'ainée. Elle est très brillante, mais elle est détestable. Et pourtant, cette fille est très intelligente. Aujourd'hui, elle devait avoir équitation. Mais je sais que de temps à autre, elle sèche les cours. Jacqueline est la deuxième fille. Contrairement à sa soeur, elle est appréciée de tout le monde. Elle doit sortir avec deux ou trois garçons tous les mois en attendant le parfait amour comme sa mère.
-Vraiment ?
-Oui. Et la rumeur dit qu'elle aurait tenté aussi de sortir avec une fille. Mais bon, ce ne sont que des rumeurs, les ragots du coin.
-Et Ben ?
-Celui-ci est... Comment dire... Une grossesse non-désirée ? Je me mêle peu de leurs problèmes. Je sais qu'il était rejeté par Madame. Si Monsieur aimait son fils, Madame ne l'aimait pas tant que ça. Il a même songé à se suicider !
-Vraiment ?
-Je vous jure Madame !
-Mademoiselle.
-Mademoiselle. Et sa mère ne disait rien, le pauvre gosse. Heureusement, il a un ami qui veille beaucoup sur lui. Lui est orphelin, alors ils sont comme des frères. Quant à sa mère, ça m'étonnerait pas qu'il ait voulu l'a tuée franchement.
-Je vois. Et savez-vous qui est parti le dernier ?
-Je suis arrivé vers 5 heures, et il n'y avait personne.
-Merci beaucoup."

Avec aucun signe d'effraction, le coupable avait les clés, donc était un résidant. Les enfants sont arrivés et attendent dans le salon. Si elle les interroge, qu'aura-t-elle ? Elle le fait, c'est la procédure. Jacqueline était à un rancard avec un garçon dont elle a oublié le nom, Line a séché les cours, et Ben était chez un cousin avec son ami et a oublié l'adresse.
Avant qu'elle ne soupire pour une perte de temps, un officier lui remet un papier que Mme Duval-Arnoud tenait dans sa main.
Il est écrit :"line m'a tuée".

"-C'est faux ! Elle aurait pu écrire Jacqueline, puis elle aurait déchiré le papier !
-Quoi ? cri la cadette. C'est n'importe quoi !"

Il s'agit de l'écriture de Madame, et le papier est effectivement déchiré. Mais en observant les autres, tous les papiers sont déchirés.
Après vérification du nom du cousin, l'adresse a été retrouvé. Ben était bien chez lui tout l'après-midi. Il reste Line et Jacqueline. Est-ce que le papier est bien, ou le meurtrier l'a déchiré ?
L'inspectrice a trouvé la faille. Et vous ?

Vous avez besoin d'aide ?
Ce n'est pas écrit : Line m'a tuée

Salut Fred,

Je suis toujours en Guadeloupe. Je fais
beaucoup de randonnées. Je suis monté
en haut de la Soufrière, j'ai vu les chutes
du Carbet et la cascade aux écrevisses.
Je fais aussi beaucoup de sports d'eau :
plongée, canoë, voile.
Les habitants sont très conviviaux, j'ai
gouté leur fameux ti'punch et aussi leurs
bananes plantain. Quel délice ! Bref, j'ai
décidé de prolonger mon séjour pour
profiter encore un peu de cette île
paradisiaque.

A bientôt, Albert.

Cher Pascal,

Le cadre est superbe. Il est encore temps que tu prennes ton
sac pour me rejoindre ! Je fais de la plongée et la flore sous-marine
est magnifique. J'ai vu des petits poissons aux mille couleurs et
dans une cavité rocailleuse, j'ai même pu apercevoir une tortue de mer !
Le soir, je déguste la cuisine antillaise. Demain, ce sera la dernière sortie en
bateau jusqu'à la mangrove et je nagerai au-dessus de la barrière de corail.
Du coup, je prolonge mes vacances. Je suis comme un gosse découvrant un
manège et ses plaisirs et ses merveilles.

A bientôt
Thierry

Chère Annie,
Je passe des vacances de rêves.
Après une année fatigante, j'avais vraiment
besoin de ces congés pour retrouver une
certaine sérénité. C'est bien dommage
que tu n'aies pas pu m'accompagner.
Que te dire de plus ? La végétation est
luxuriante, le climat est tout à fait agréable,
même s'il pleut de temps en temps,
les Antillais sont sympathiques et
la nourriture est excellente.
Je pense rester encore quelques jours
avec Albert et Thierry.
Je t'embrasse, Franck

Si vous n'aimez pas ce système d'énigmes, je peux toujours repasser aux petites questions de réflexion. Personnellement, je préfère les enquêtes, mais s'il faut repasser à l'ancienne, je repasserai à l'ancienne, c'est pas un soucis. De toutes façons, une énigme, c'est une énigme.