Enigme d'Einstein

Victoria Verneuil, une femme de 50 ans, environs, propriétaire d'un très grand manoir, se réveille.Elle s’apprête à préparer son petit déjeuner. Seulement, elle fit une découverte horrible. Son coffre-fort a été ouvert, et les bijoux à l'intérieur sont partis.

Mademoiselle Christie arrive sur les lieux. Elle aperçoit donc le coffre-fort ouvert, avec une vitre brisée dont les éclats sont étalés sur le sol de la cour extérieur. Au pied de l'étagère contenant le coffre en question, on y retrouve un pic à glace. Après analyse, celui ne contient aucune empreintes, seulement une mèche de cheveux roux. Sur le tapis, on y retrouve des feuilles et de la terre.
Elle interroge Mme Verneuil, habillé d'un magnifique peignoir en satin rose, mettant en valeur sa chevelure aux couleurs rousse.
"-J'étais toute seule chez moi. Le coffre était caché derrière une pile d'encyclopédie. Pour connaitre son emplacement, il faut être de la maison. Je n'arrive pas à croire que j'ai été trahie par l'un de mes employés.

-Qui avez-vous à votre service ? demande Christie

-Une cuisinière portugaise, la petite grosse dame là-bas. Le vieux jardinier, le majordome anglais. Oh ! Et il y a un notaire pour m'assister"

Suite à cela, Mademoiselle Christie procède aux interrogations.
Elle commence par la cuisinière, visiblement brune.
"-Ch'ai travaillé en temps que cuichinière avec Mr et Mme Verneuil. Et à leur mort, ch'ai été étonné que Mme Victoria voulait nous garder. Elle est très chénéreuse, mais elle est vraiment radine. Elle me paye moins cher que ses parents, mais c'est mieux que rienche.

-Etiez-vous au courant de l'emplacement du coffre ?

-Mme ne nous parlait chamais de son coffre. Che ne chavait même pas qu'il en avait un.

-Merci beaucoup"

Le suspect suivant est le jardinier.

"-Bonjour, et désolé pour l'accoutrement.

-Ce n'est rien, mais d'où venez-vous ?

-De chez Mme Tuffaut.

-Vous ne travaillez pas chez Mme Verneuil ?

-Dans l'temps, Mr et Mme voulait que je m'occupe de ce jardin tous les jours. Mais depuis l'arrivée de Mme Victoria, je n'y travaille que le Lundi et le Vendredi, car Mme "ne voit pas l'interêt de dépenser des sous pour un jardin alors qu'elle ne veut pas sortir". Donc pour gagner ma vie, je vais voir ailleurs.

-Et le coffre ?

-Vous savez, les jardiniers, même au temps de la vieille maitresse, c'est dehors ! Jamais dedans, de peur de salir le manoir.

-Je vous remercie."

Le majordome :
"-Depuis l'arrivée de Mme, mon salaire a baissé d'au moins un tiers. Cela ne m'arrangeait pas, car voyez-vous, je joue au poker, et avec cette baisse de salaire, j'ai du mal a payé mes dettes.

-Que savez-vous du coffre ?

-Ecoutez, je suis le majordome de cette maison, je la connais mieux qui quiconque, mieux que Mme, mieux que l'ancienne maitresse. Je savais parfaitement où était le coffre. Mais j'avais aussi le code. Si je voulais voler quelque chose, j'aurai utilisé le code."

Viens ensuite le notaire.

"-J'ai déjà servi les "anciens maitres" ici. Je sais tout ce qui concerne l'héritage.

-Et donc ?

-Figurez-vous que Victoria a seulement hérité du manoir, mais pas de la fortune.

-Et à qui est-elle décernée ?

-A leur petit-fils, Sébastien Verneuil. A conditions que celui-ci ait son diplôme de l'ENA. Comme quoi, les grands-parents espéraient lui faire continuer ses études en échanges de leur fortune."

Suite au dernier témoignage, on appelle alors Sébastien Verneuil.

"-C'est vrai que ma mère m'en a longtemps voulu, j'ai hérité de la fortune de mamie, alors que elle a pu récupérer le manoir sans un sou. Je ne sais pas si elle s'en est sorti d'ailleurs, et je m'en fiche. Moi, je veux travailler dans le mannequinat. Mais en même temps, passer à côté de cette fortune... ça m'oblige à reprendre mes études et à voir mes rêves plus tard."

Le jeune prétentieux quitte les lieux en compagnie de sa copine grâce à une voiture. Mademoiselle Christie le laisse faire, elle pense avoir retrouver le coupable. Elle doute, c'est pourquoi elle aimerait un peu de votre aide.
Elle rejoint alors Mme Victoria Verneuil, qui reçoit son chèque de remboursement.

A votre avis, qui est le coupable ?

Lawrence Tarquin, tel sera le nom du prochain détective.
Cette fois-ci, Mme Marquez s'est fait cambriolé sa caisse.
Arrivé sur les lieux, Lawrence (ayant horreur de son nom Tarquin) interroge Mme Marquez, Samantha de son prénom. Elle crut d'abord que c'était une blague car Lawrence, étant fan d'Hercule Poirot (comme Shinichi de Sherlock Holmes), était habillé de la même façon que celui-ci, la même moustache, bien qu'étant maigre et ayant un peu plus de cheveux.
Seulement, Lawrence promet de résoudre l'affaire.
Mme Marquez possède un verger de plusieurs hectares. Elle possède 3 employés qui cueillent les fruits en dehors des vacances. Puis, elle revend les produits. Durant la période des vacances, ce sont les clients qui cueillent les fruits, pèsent les récoltent, les payent puis partent avec. Aujourd'hui, il n'y avait que 3 clients. Mme Marquez comptait ses sous, puis est partie au téléphone, laissant la caisse sans surveillance. Une fois revenu, plus d'argent ! On lui avait volé toutes la recette. Mais elle savait une chose : Si quelqu'un était entré ou sorti, elle l'aurait forcément entendu à cause de la sonnette. Donc les 3 clients sont suspects.
Heureusement pour elle, la cagnotte a été retrouvé enterrée au pied d'un marronnier.
Lawrence procède aux interrogations :
"-Mme Marquez s'est faite volée sa recette. Nous l'avons retrouvé au pied d'un arbre. Nous savons que le téléphone a sonné à 15h et qu'elle était revenu un quart d'heure après. Et nous savons que vous étiez ici à 14h00.
-Regardez inspecteur, la récolte d'aujourd'hui. J'ai pu cueillir 5 kilos de fruits ! Vous nous avez stoppé à 15h30, croyez vous qu'il serait possible de cueillir 5 kilos de fruits en 1h15 ? Il m'en faut bien 15 minutes de plus. Et puis, la prison, je connais, je ne tiens pas à la refaire.
-Pour quel motif ?
-Vol. J'ai volé l'argent de la caisse d'un bar à Nancy.
-Quelle coïncidence !
-Peut-être, mais pure coïncidence, croyez-moi."
Le prochain suspect est un jeune d'une vingtaine d'année.
"-Mme Marquez a été cambriolé, nous avons retrouver sa recette au...
-Je vous arrête tout de suite ! Je ne suis pas là pour avoir des ennuis, je cueille des fruits pour ma mère qui des soucis de santé en ce moment. J'ai tout le temps pour faire ce genre de bêtise un autre jour. Et puis, je connais bien Sam, jamais je n'aurais voulu la voler. C'est qu'elle n'a pas voulu m'engager en temps que saisonnier, mais ce n'est pas une raison ! J'avais déjà un autre projet pour payer ma mobylette."
Le prochain suspect, enfin la suspecte, est une jeune fille au chapeau de paille, gant terreux et bottes boueuses.
"-Mme Marquez a été volée. Sa recette a été retrouvé au pied d'un arbre.
-Vous savez, moi, j'étais en train de cueillir des fruits toute l'après-midi. J'étais là-bas, et je ne savais même pas qu'il y avait un marronnier dans le coin. Mais je vous avoue que cette idée me plait ! Je reviendrai ici tous les ans ! Cueillir ces fruits de sa propre mains les rendent meilleurs, non ?"

Après réflexion, Lawrence pense que la jeune fille n'a plus rien intéressant à dire.
Et peu lui importait, il pense avoir le coupable, et vous ?