Arrivée de Saber: Brève mise en condition. [Saber ; Abrupt]

Saber

HJ- Un départ en douceur, sans trop me mouiller. Je n’était pas sûr si notre dictateur favoris allait scotcher son image à chaque coin de rue alors j'ai improvisé -HJ

Le soleil brillait haut dans le ciel de ce début d'après-midi dans la ville côtière de Station Square. Les vagues venaient se briser sur les rocher dans un fracs assourdissant tandis qu'à l’intérieur de la ville les habitants circulaient dans les ruent, voguant à leurs occupations quotidiennes.

Saber scrutait les alentours en croisant les bras nerveusement, La présence humaine semblait la gêner.
Non pas qu'elle avait le moindre problème avec les humains, mais la lionne avait toujours été habituée à un entourage mobien et ne s'était jamais aventuré dans une ville humaine auparavant. Elle avait la désagréable sensation d'entrer un milieu qui lui était étranger.

Saber commença à s'enfoncer dans la ville, chassant cette idée de son esprit. Elle avait mieux à faire que de se focaliser sur ce détail: Elle devait recueillir des information, notamment sur le Dr. Eggman.
A première vu la ville semblait tout à fait normal mais Saber sentait toutefois qu'une tension régnait sur la petite bourgade. Les habitants avaient probablement conscience de l'occupation et tentaient l'accepter avec frustration.

Mais la lionne devait avant tout agir discrètement.
Elle n'allait pas interroger les passants à tout va, elle devait éviter d'attirer l'attention si elle ne voulait pas avoir les gardes sur son dos.

Abrupt


HJ- En avant ! Si tu veux faire un premier post plus consistant sans trop prendre de risque (et même sans ça), je te conseille vivement de faire allusion à comment Saber est arrivée en ville. Même si tu l'as déjà dit dans ta présentation, une introduction serait pratique. Généralement, je fais un truc du style : "Bidule, le grand inventeur à l'allure si ridicule, venait de Contréperdu, la contrée perdue, et entrait dans Capitalecité, la Capitale du monde, dans le but de faire connaissance avec son alter-ego, Bidule, qui avait un nom aussi ridicule que lui."
Bien sûr, tu peux aussi commencer avec plein de mystère autour de ton personnage, où le futur lecteur découvrirait petit à petit. Mais ça n'empêche pas une rapide description de Saber pour introduire son arrivée. J'espère que tu vois ce que je veux dire, je suis pas sûr de bien m'exprimer.

Après, je te conseille de rapidement choisir entre un point de vue externe et le point de vue de Sabert, en sachant qu'il est plus répandu de choisir celui de son personnage. Je te dis ça, parce que ça fait bizarre de lire "...semblait la gêner" puis "elle chassa de son esprit". Cela n'empêche bien sûr pas le moins du monde quelques passages avec un autre point de vue, mais qu'ils soient plus facilement visibles. Dans un point de vue externe, on ne connaîtrait pas le nom de Saber, par exemple.

Pour t'informer : la population essaye de vivre normalement, même si la tension reste sensible, comme tu l'as bien fait transparaître dans ton post. Quelques détails cependant : il n'est pas rare de voir patrouiller des robots s'assurant de l'ordre et de la fidélité à Eggman dans les rues. Les robots ne sont pas très puissants, ne tuent jamais sans en avoir reçu l'ordre explicite de leur créateur, ne tirent jamais sans avoir une très bonne raison (individu visiblement menaçant) et encore, ils visent le plus souvent à côté dans le seul but d'effrayer, se montrant de plus en plus précis en fonction de la fougue de l'individu à appréhender, mais enregistrent tout ce qui se passe et s'arrêtent interroger les passants dès qu'un truc ne tourne pas rond. Les machines qui passent tout de suite par la case "tirer", font partie des brigades d'intervention.
On peut éventuellement voir quelques affiches d'Eggman sur quelques bâtiments, mais le tyran n'a pas encore eu l'occasion de tapisser Station Square à son image. On trouve plutôt ça dans Bingopolis.

Enfin : ne t'étonne pas de la taille de mes HJ, c'est que j'utilise à fond les premiers posts pour faire les remarques que je n'ai pas encore transcrites sous la forme d'astuces. Ce petit bout de narration me montre que tu as déjà un bon niveau.


[Suite de Les Problèmes de Snow, La Résistance à la Rescousse à Seaside Hill]


Abrupt sortit en ville très prudemment. Il avait été étonné, la veille d'arriver à rentrer en vie au QG, sans être poursuivi ni attaqué. Il avait pourtant pris part à l'assaut de Robotropolis, et avait causé de très gros dégâts en retournant un puissant missile à son envoyeur avec l'aide d'un invocateur de lianes.
Il pensait qu'on le rechercherait, qu'Eggman organiserait des recherches...

Il n'en fut rien. Abrupt, barricadé dans le QG, dut se rendre à l'évidence : l'assaut contre Robotropolis restait impuni. Robotnik ne réagissait pas le moins du monde.
Du moins, pour le moment.

Il devait en avoir le coeur net. Prenant son courage à deux mains, il reprit son calme légendaire et sortit du QG en empruntant l'ascenseur 1 de l'immeuble délabré de Station Square.

Il se promena ainsi dans la rue, imposant, mais pourtant sensiblement stressé. Faisant attention à tout, sursautant au moindre bruit inattendu de cannette de soda ou de pot de fleur, il traversa un simple rue en plus d'un quart d'heure.

C'est alors qu'il croisa la route d'une troupe de patrouilleurs. Persuadé que cela signifiait sa fin, il s'immobilisa, figé de stupeur. Les robots s'avancèrent, sans réduire le rythme, s'approchèrent...
...et lui passèrent à côté, comme si de rien n'était.

Reprenant peu à peu conscience qu'il était nécessaire de respirer pour vivre, Abrupt se dépétrifia. Comment était-il possible qu'on lui ai pardonné un tel acte ? Il devait absolument en avoir le coeur net. Il poursuivit les robots et se dressa sur leur chemin. Une fois qu'ils furent arrêtés, il leur demanda, avec un air à la fois inquiet et sévère, de sa voix puissante et légèrement tremblante :

"Dites-moi, je serais pas un individu recherché, par hasard ?"

Les robots, un instant surpris par le ton relativement relâché qu'employait l'individu pour poser une telle question, se rassurèrent, analysèrent son visage, recherchèrent dans leur base de donnée, et le meneur lui répondit d'un ton tout aussi dégagé :

"Effectivement, mais passivement."

Les meneurs des troupes de patrouilles ont généralement un vocabulaire plus élaboré que les autres robots, étant donné qu'il arrive souvent qu'ils doivent interroger les passants.
Abrupt, interloqué par une réponse aussi surprenante, continua :

"Passivement ? Qu'est-ce que cela veut dire ?"

Le robot semblait tellement sûr de lui qu'on aurait juré qu'il faisait un petit sourire en coin.

"En gros, on vous attaque pas, parce qu'on tient à notre blindage. Mais si jamais vous vous rendez, on vous refusera pas."
Il pointa alors Abrupt de son blaster.
"Vous vous rendez ?"

Abrupt sursauta. La conversation était encore plus inquiétante avec les intonations limite sadiques du robot, mais il se força à continuer sur le même ton.

"Non. Je... ne suis... pas... prêt à... ça."

Le robot rabaissa son arme, un peu déçu de ne pouvoir procéder à une arrestation facile.

"Donc vous résisteriez à une arrestation. Vous avez de la chance, nous autres robots neufs cherchons tout de même un peu à voir du pays. Mais si vous tombiez sur une troupe de vétérans, proches de leur fin de vie, je vous déconseille d'engager la conversation : on ne vous cherche pas, mais si on vous trouve, on a le droit de tirer."

Abrupt ouvrit de grands yeux. Il n'imaginait pas que les robots pouvaient avoir des sentiments.
Il ignorait que c'était juste une technique élémentaire pour économiser les neufs et éliminer les vieux. Eggman a une notion de l'esthétisme assez particulière. Nombre de ses robots étaient fréquemment détruits, à cause de bugs ou de réactions impulsives des villageois, mais il avait tellement de robots que cela ne posait pas problème.
Et si le désordre commençait à s'installer, rien de tel qu'un bon groupe d'intervention surpuissant pour réinstaurer l'ordre et la tranquillité. Les devises Métarex ont parfois du bon.

Il finit par reculer, d'abord lentement, puis de plus en plus rapidement, avant de se retourner et de courir. Il fallait qu'il se trouve un abris. Il allait partir dans une autre ville, se faire oublier à Station Square, et revenir plus tard. Voilà tout. Il faisait semblant de faire son jogging quotidien en courant de façon modérée et athlétique, mais il jetait fréquemment des coups d'oeil derrière lui.

Si bien qu'il pourrait bien percuter quelqu'un, à force...